dimanche 18 janvier 2009

Nissan s’apprête à lancer un catalyseur à faible teneur en métaux précieux sur la nouvelle CUBE









Première mondiale d’une innovation qui divise par deux l’usage des métaux précieux
Nissan a annoncé le 14 novembre qu’il utiliserait son nouveau catalyseur à faible teneur en métaux précieux sur la nouvelle Cube, qui sera lancée le 19 novembre. Ce sera la première mondiale de ce catalyseur révolutionnaire, utilisant deux fois moins de métaux précieux que les catalyseurs classiques.
Une grande partie des réserves mondiales de métaux précieux (50 % du platine et 80 % du rhodium) est consacrée à la fabrication de catalyseurs dans l’industrie automobile.
Dans les catalyseurs classiques, la température élevée provoque l’agglomération des métaux précieux, réduisant ainsi la surface métallique exposée et diminuant l’efficacité d’épuration des émissions. Afin de compenser et de maintenir l’efficacité de l’épuration, les convertisseurs catalytiques existants contiennent une quantité importante de métaux précieux.
Dans la technologie novatrice de Nissan, les métaux précieux fixés aux substrats sont séparés par une matériau « de cloisonnement » qui empêche leur coalescence et permet ainsi une meilleure efficacité d’épuration. Masanori Nakamura, directeur du Centre de recherche Nissan, explique le concept en utilisant l’analogie d’œufs « protégés dans un nid d’oiseau ». « Les ingénieurs de Nissan ont adopté une approche physique plutôt que chimique pour parvenir à ce progrès », précise-t-il.

Le nouveau catalyseur de bas de caisse, qui sera lancé avec la nouvelle génération de la Cube, utilise deux fois moins de métaux précieux : 0,65 g au lieu de 1,3 g. Il a pourtant une efficacité accrue, avec 75 % de moins d’oxydes d’azote (NOx) et d’hydrocarbures non méthaniques (NMHC) émis, en dessous même des normes d’émission de gaz d’échappement japonaises de 2005.
Le catalyseur à faible teneur en métaux précieux sera produit par l’usine Nissan de Yokohama pour le marché japonais. Cette technologie a été développée dans le cadre de l’Alliance Renault-Nissan et ses applications futures seront étendues aux véhicules et moteurs diesel Renault. Des utilisations sont également possibles en dehors du secteur automobile.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire